Termes à privilégier et à éviter
Combat
On évite toutes les déclinaisons d’expressions décrivant le combat d’une personne face au cancer comme « se battre contre le cancer », « vaincre le cancer », « perdre sa lutte contre le cancer ». Cependant, lorsqu’on parle de réduire l’incidence de la maladie, de la morbidité et la mortalité ainsi que l’impact négatif sur la société, on peut parler de « lutte contre le cancer » de manière générale.
Communauté
Nous préférons le mot communauté au mot collectivité pour décrire un groupe social dont les membres vivent ensemble ou partagent des caractères ou des intérêts communs. Ce mot évoque davantage le sentiment d’appartenance. Toutefois, nous employons « collectivité » lorsque nous parlons précisément d’une circonscription administrative quelconque.
Partenaires
Nous évitons le possessif pour parler des partenaires. On les décrira tout simplement comme étant les ou des partenaires, et non nos partenaires.
Partenariat canadien contre le cancer
Pour abréger le nom officiel du Partenariat canadien contre le cancer, la seule abréviation admissible est « le Partenariat ». L’abréviation PCCC est proscrite.
Patientèle
Bien que ce terme entre dans l’usage pour désigner les patientes et les patients de façon non genrée, il reste plutôt méconnu. Le Partenariat accepte l’utilisation avec parcimonie du mot « patientèle », mais privilégie généralement l’emploi des doublets dans ce contexte (les patientes et les patients). Néanmoins, ce terme peut être utile pour alléger le texte et éviter des répétitions excessives.
Personnes vivant avec le cancer
Bien que nous parlions souvent de survie lorsque nous décrivons l’expérience après le cancer, nous privilégions l’emploi du terme « personnes vivant avec le cancer » et évitons de décrire ces personnes comme étant survivantes. Utilisez uniquement ce terme si la personne ayant vécu cette expérience se décrit elle-même comme survivante.
Soins contre le cancer
Les travaux et la portée du Partenariat sont vastes. Il est impliqué dans diverses initiatives visant l’amélioration globale des soins contre le cancer à l’échelle pancanadienne (de la coordination, à l’équité en passant par l’accès). On parle donc assez rarement de cancérologie ou d’oncologie pour décrire les soins contre le cancer dans le contexte des travaux du Partenariat. Dans le contexte clinique, les termes « cancérologie » et « oncologie » sont admissibles.
Territoires de compétence
Lorsqu’il est question de territoires de compétence (en anglais « jurisdictions ») au Partenariat, cela renvoie aux entités provinciales ou territoriales responsables de la prestation des soins. Dans certains cas, il est préférable de parler des « provinces et territoires ». Dans un souci d’uniformisation, nous préconisons l’emploi de « territoire de compétence » ou de « provinces et territoires » et évitons le terme « administrations provinciales et territoriales », bien que ce dernier terme ne soit pas erroné.
Sources et ouvrages privilégiés
Comme le Partenariat canadien contre le cancer est une organisation créée et financée par le gouvernement fédéral, nous reprenons largement la terminologie du gouvernement du Canada et adhérons généralement à ses consignes langagières. Toutefois, nous adoptons également la terminologie et les recommandations linguistiques d’autres organisations pancanadiennes de santé et de l’Office québécois de la langue française.